Les actions baissent à cause des inquiétudes sur le crédit

 

Wall Street Journal, 26 juillet 2007

Par Joanna Ossinger

 

C’est comme dans la chanson de Johnny Cash, « Ring of Fire » - les actions ne cessent de « baisser, baisser, baisser ».

 

Les inquiétudes de plus en plus importantes sur le marché du crédit ont entraîné, ce jeudi, les principaux index dans une baisse d’environ 2,5% chacun, les pertes s’accroissant régulièrement jusque vers la fin de la séance quand la pression pour vendre s’est légèrement relâchée.

 

L’index Dow Jones des valeurs industrielles a perdu 348,97 points à 13 436,10, dépassant à un moment sa plus grosse chute au cours d’une séance cette année - l’effondrement de 416 points le 27 février dernier. Le Standard & Poor’s 500 a cédé 40,78 à 1477.31, et le Nasdaq Composite a baissé de 66,51 à 2581,66.

 

Des freins aux échanges, ayant pour but de diminuer la volatilité, ont été mis en place sur le NYSE au milieu de la matinée. La volatilité était forte, avec l’index VIX à 23,27, prolongeant une tendance qu'on observe depuis plus d’une semaine. Et les « déclineurs » étaient beaucoup plus nombreux  que les « augmenteurs » sur le NYSE, dans un rapport de plus de 13 pour 1.

 

« Pour les intervenants ayant déjà un fort endettement il n’y a tout d’un coup plus assez de liquidités disponibles, et les positions sont liquidées sous la contrainte dans ces tourbillons », a écrit Brian Barish, président de Cambiar Investors, dans un email. En outre « le ‘private-equity put’ qui a sous-tendu un grand nombre d’actions est peut-être en train de disparaître », a-t-il dit, faisant référence à certaines actions dont les prix ont sans doute été maintenus ces derniers mois grâce à la spéculation sur de possibles opérations de rachat total (buyouts).

 

« Tout le monde est tellement nerveux », dit Anthony Conroy, chef trader chez BNY Brokerage. « Vous avez les prix élevés de l’énergie, vous avez les problèmes avec les financements hypothécaires… Le dollar/yen est passé sous les 120, faisant du tort au ‘carry trade’, et il y a les inquiétudes au sujet de la fin éventuelle du grand jeu des rachats d’entreprises. »

 

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