Début du premier chapitre du livre "The Power of Gold", par Peter L. Bernstein, Wiley, 2000.
Traduction de André Cabannes publiée par Fayard/Mazarine en février 2007.
Table des matières du livre
Début du chapitre 1 :
Si l'or
était plus abondant sur
terre – disons aussi abondant que le
sel – malgré sa beauté et ses
qualités physiques uniques il aurait beaucoup moins de
valeur. On a pourtant découvert de l'or sur tous les
continents. Une contradiction semble-t-il, mais seulement en apparence. Bien que les dépôts
aurifères, sous une forme ou sous une autre, soient
effectivement répandus, aucune région du monde
n'a jamais cédé son or facilement.
Découvrir et extraire l'or demande des efforts
considérables en comparaison des petites
quantités de métal jaune et brillant produites
à la fin.
Par exemple, pour produire les cinq cents tonnes d'or annuelles environ
d'Afrique du Sud, il est nécessaire d’extraire et
de broyer quelques soixante-dix millions de tonnes de minerai. Cet
infime rapport entre les résultats et les efforts
n’a pourtant jamais découragé les
hommes de poursuivre leur recherche de l'or à travers le
monde – une preuve, s'il en est, du caractère si
désirable, vital, essentiel, irrésistible dont a, de
tous temps, joui l'or...